Je trouve personnellement rassurant de voir l’autogestion répertoriée, car c’est l’une des composantes de l’intelligence émotionnelle (IE ou Emotional Quotient – EQ en anglais) et je crois fermement que c’est la clé d’une carrière réussie.
Au cours des 6 dernières années, j’ai formé plus de 1’200 collègues et 140 étudiants à la Haute Ecole de Gestion de Genève sur les composants EQ et les techniques de développement EQ. Les retours sont toujours les mêmes : nous avons tendance à sous-estimer nos soft skills (savoir-être) et nous ne développons pas consciemment notre intelligence émotionnelle.
Si nous zoomons sur les compétences d’autogestion répertoriées par le FEM, nous pouvons voir que « l’apprentissage » jouera un rôle crucial dans l’avenir des individus et de leurs organisations.
Cela m’a fait penser aux articles « Future of work » du FEM et à l’affirmation selon laquelle les emplois à vie sont révolus. La « génération Y », qui désigne toutes les personnes nées entre 1980 et 2000, auront en moyenne 8 carrières différentes tout au long de leur carrière professionnelle, ce qui signifie travailler dans différents domaines d’activité et se déplacer horizontalement d’une organisation à l’autre - et pas nécessairement seulement verticalement. Ce qui implique également un apprentissage tout au long de la vie et un mental disposé au développement professionnel.
Ce mental orienté développement professionnel se traduit par accepter l’échec et changer son récit intérieur de « Je ne suis pas assez bon » à « J’apprends ».
Une fois que les collaborateurs se rendront compte qu’il s’agit d’une compétence de vie et que l’entreprise est prête à investir dans leur développement, ils pourraient devenir plus enclins à quitter leur zone de confort et à devenir « vulnérables ».
Alors, comment pouvez-vous vous aider, vous et vos équipes, afin de rejoindre cette zone de bonheur d’apprentissage ?
Acquérir une compréhension de l’intelligence émotionnelle et de ses composants peut être un simple exercice d’ouverture d’esprit qui posera des mots justes sur des défis. Ensuite, discuter des techniques de développement de l’IE, partager votre expérience et vos différentes perspectives avec le groupe, et réaliser que « ce genre de choses » peut être appris, déclenchera le désir de changer. Ensuite, c’est la pratique au travail et dans la vie de tous les jours.
J’aimerais beaucoup connaître les compétences que vous considérez comme indispensables pour vos collaborateurs et comment vous comptez les développer. Avez-vous votre propre stratégie personnelle pour vous assurer d’être prêt pour les défis du futur ?
Chez Adhemis, nous avons récemment lancé une offre de développement international des talents pour nos clients opérant dans un environnement multinational et employant des talents répartis à travers le monde.
Nous pouvons accompagner vos collaborateurs actuels au long d’un parcours d’apprentissage visant à développer leur intelligence émotionnelle, leurs compétences en communication et leur sensibilité interculturelle.
Contactez-nous pour en savoir plus ! Nous serons heureux de développer vos talents et d’aider votre organisation à prospérer.
Ewa Duraj
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Notes :
Si vous souhaitez approfondir ce sujet, je vous invite à consulter le rapport du FEM sur l’avenir du travail et écouter le podcast de l’Harvard Business Review ; ils vous donneront plus de détails et d’inspiration sur la façon de pérenniser l’efficacité de vos collaborateurs.
https://www.weforum.org/projects/future-of-work
https://www.hbs.edu/managing-the-future-of-work/podcast/Pages/default.aspx
« Apprendre à apprendre » : l’article en anglais de la HBR : https://hbr.org/2016/03/learning-to-learn
Traduit de l’anglais par Laetitia Dellerm